11 mai 2009

Welcome Party, Part II


Aujourd'hui, on fête à nouveau mon arrivée, mais cette fois avec tous les étrangers de Panasonic. Les étrangers ici ça ne coure pas les rues, mais on compte quand même 5 français, 2 chinoises, 3 indiens, 1 sri lankais,1 turc et 1 américain. L., celui qui est à l'origine des stages, et D, ancien stagiaire embauché depuis, ont réservé un izakaya avec karaoké à l'étage. C'est donc officiel, ce soir je chante. Si on ajoute quelques amis français et japonais de L., ainsi que les tuteurs de stage respectifs, nous voilà une bonne vingtaine à prendre d'assaut le restaurant. Le concept de cet izakaya est un peu différent du précédent (cf. Welcome party : part I). Cette fois le prix (3000 yen) et le temps (2h) sont fixes, mais plats et boissons sont
ad libitum. Evidemment la carte est entièrement en japonais, mais puisque c'est à volonté, D. nous conseille de commander tout et n'importe quoi. Les plats s'enchainent, les bières aussi. Devant moi on parle japonais, à droite français et à gauche anglais. J'adoooore. Encore une fois, je me régale (au cas où je ne l'aurais pas encore précisé, je suis amoureux de la bouffe japonaise), même si cette fois quelques plats me surprennent, comme les beignets de cartilage de poulet (!). C'est le jeu, quand on commande n'importe quoi, il faut être prêt à bouffer n'importe quoi. La fin du temps imparti approche, et c'est évidemment là que D. nous annonce que tout plat non terminé doit être payé en supplément .... Fallait le dire avant ! Résultat, ça se refile les plats dans tous les sens, personne ne veut (peut) finir. Heureusement que C. et ses 62 kg sont là pour s'en charger (dsl C., trop tentant). Bref on parvient tant bien que mal à finir, direction Karaoké !

Je vais pas pouvoir comparer avec la France, vu que c'est ma première fois tous pays confondu. Ici, le karaoké se fait en groupe dans une petite salle. Un canapé, une table au milieu, un gros pavé avec toutes les chansons répertoriées, 2 micros et une TV au fond, c'est parti mon kiki ! Evidemment, en tant que guest star, on me demande d'inaugurer le bal. Je cherche des chansons en français, mais je n'en trouve pas (en fait il y en a, mais on les compte sur les doigts d'une main, genre Piaf, Gainsbourg ou Dassin). Finalement C. choisit pour moi, ce sera We are the champions de Queen. Bon OK. Je réalise vite que je ne connais que le refrain (c'est vrai pour 90% des chansons). Je m'en sors à peu près, de toute façon la grosse voix de C. couvre à moitié la mienne. Très vite, je me rends compte que je ne suis pas le plus timide. Les micros sont peu à peu monopolisés par C. D et L., les trois ténors français (et un peu par moi aussi, parce que je commence à y prendre goût hihi). Les chansons s'enchaînent, les 日本酒 aussi (Nihonshu, liit. "alcool japonais"; le nom qu'ils donnent ici au saké). J'ai la chance d'assister à l'interprétation très personnelle de みかんのうた par C., genre de générique japonais de Nicky Larson. Minuit approche, le dernier métro aussi, tout le monde rentre chez soi plein de musique dans les oreilles. Et plein de bon souvenirs aussi ... A quand le prochain ?

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