30 mai 2009

Un peu de poudre aux yeux ...

Bon j'ai pas grand chose de neuf à vous raconter, par contre j'ai trouvé quelques petits bijoux visuels. Vous pouvez maintenant visionner mon album "Best of my Japan" en 3D !!! Le soft est un peu surprenant au début, mais quand on l'a bien en main, c'est vraiment stylé.

3 trucs à savoir :

- Clic droit (ou CTRL+Clic sur Mac) sur la fenêtre pour afficher la page en plein écran
- Flêches directionnelles pour naviguer
- Clic en bas à droite de chaque photo pour voir les commentaires au dos




Le même album mis en scène dans une petite animation. C'est tiré de la version gratuite du soft animoto, donc la qualité est moyenne et la vidéo un peu rapide et courte (en fait il manque la moitié des photos). However, vous m'en direz des nouvelles :



25 mai 2009

Business Trip à Okayama

Aujourd'hui, bonne surprise, mon boss m'emmène en business trip à Okayama ! Ca veut dire premier Shinkansen ! Yalla ... On va présenter nos protos à l'Université de médecine Kawasaki. A l'entrée, on nous demande d'enlever nos chaussures (encore ?!?), on se retrouve donc à trois costumes cravate en pantoufles ... Le proto de mon boss a été malmené pendant le transport, du coup il marche pas et mon projet se retrouve sous le feu des projecteurs. C'est rigolo, je me retrouve à faire cours en anglais à une dizaine d'étudiantes en master, qui visiblement n'ont rien à cirer de ce que je suis en train de leur raconter, mais qui par contre s'éclatent comme des gamines, me prennent en photo et m'interrompent à coup de "sensei, you want to dance ? ". Et oui la French Touch que voulez vous ...

Fin de journée, je négocie pour repousser le train du retour et faire un peu de sightseeing. Pas de chance, le jardin Korakuen est fermé (pour info, c'est un des trois plus beaux jardins du Japon). Du coup S. m'emmène dans le vieux quartier Bikan à Kurashiki. C'est un endroit vraiment magique ... A l'entrée de la rue, on plonge subitement dans le Japon de l'époque Edo (1600~1800). Des ruelles commerçantes longées par un petit canal truffé de carpes affamées, un petit pont où des japonaises discutent sous une ombrelle, autrement dit un énorme cliché qui prend forme sous nos yeux. D'ailleurs, S. me confirme que l'endroit sert souvent de décor pour tourner des films. Bon j'ai pas trouvé de films, alors il faudra se contenter des photos. Back to Osaka, Shinkansen again. That's all Folks !

19 mai 2009

La grippe s'invite


Vous l'avez peut être vu aux infos, notre chère grippe porcine se prend des vacances au Japon. Apparemment c'est un lycéen de Kobe qui l'aurait attrapée, mais personne ne sait trop comment. Du coup la région (Kobe / Osaka / Kyoto) est un peu sur le qui vive. Les magasins qui vendent des masques se sont fait piller, pas moyen d'en trouver en rentrant du boulot. Finalement un ami m'en a passé deux, mais ça gratte, ça tient chaud et puis c'est moche, donc je le porte plus. 

Viens la grippe je t'attends.

15 mai 2009

Le genou en carton : le retour

Bad news ... aujourd'hui entraînement de foot, celui où il fallait tout donner pour être sélectionné pour le match ... Résultat j'ai tout donné, même mon genou. Déchirure des ligaments croisés, retour à la case départ. Damn.

13 mai 2009

Welcome Party, Part III

Comme le dit un vieux proverbe japonais, jamais deux sans trois. Cette fois c'est tout mon département qui est de la partie, mais je partage les honneurs puisque qu'on accueille également trois nouveaux arrivants (l'année commence en avril au Japon, les recrutements aussi). S., le plus jeune, est chargé de réserver un izakaya pour y organiser ce nomikai. A notre arrivée, toute la nourriture est déjà prête et disposée sur les tables, et pas n'importe quoi : homard, araignée de mer, beignets de poulpe, sushis, et pleins d'autres mets dont les noms (mais pas les goûts) m'échappent. Ce soir je me suis lancé un défi : me présenter en japonais. Les nouveaux se présentent à tour de rôle, et mon tour vient. Deux de mes collègues m'ont aidé pour le speech, et ils ont glissé une petite blague sur la fin. Au final pas de trou de mémoire, la blague passe, tout le monde rit, essai transformé. A table. 

Encore une fois, je dîne comme un prince. L'alcool aidant, beaucoup de ceux à qui je ne parle jamais viennent à ma table pour tester leur anglais. Je suis vraiment impressionné par l'ambiance, je m'attendais à une soirée assez coincée, alors que ça rigole, ça crie, ça chante, ça fait des speeches.Ah oui ça aussi c'est assez perturbant. Chez nous, faire un speech devant tout le monde, c'est l'épreuve ultime, il faut avoir répété 9 fois devant sa glace en mettant sa cravate. Ici, ils adorent l'impro, ils ont toujours un truc à dire et c'est (presque toujours) drôle. Enfin, c'est ce que je déduis de la réaction des gens, puisque je ne comprends évidemment rien.

Plus généralement, on s'imagine en France que dans un contexte professionnel, les japonais sont des gens ternes avec qui on ne plaisante jamais. Mais qui a lancé cette rumeur ? Ce soir, j'ai eu l'impression d'être avec une classe de 2nde qui se retrouve 20 plus tard. Le même genre de fête en France ? Je demande à voir. Mais je suis à peu près sûr que ce sera chiant.

11 mai 2009

Welcome Party, Part II


Aujourd'hui, on fête à nouveau mon arrivée, mais cette fois avec tous les étrangers de Panasonic. Les étrangers ici ça ne coure pas les rues, mais on compte quand même 5 français, 2 chinoises, 3 indiens, 1 sri lankais,1 turc et 1 américain. L., celui qui est à l'origine des stages, et D, ancien stagiaire embauché depuis, ont réservé un izakaya avec karaoké à l'étage. C'est donc officiel, ce soir je chante. Si on ajoute quelques amis français et japonais de L., ainsi que les tuteurs de stage respectifs, nous voilà une bonne vingtaine à prendre d'assaut le restaurant. Le concept de cet izakaya est un peu différent du précédent (cf. Welcome party : part I). Cette fois le prix (3000 yen) et le temps (2h) sont fixes, mais plats et boissons sont
ad libitum. Evidemment la carte est entièrement en japonais, mais puisque c'est à volonté, D. nous conseille de commander tout et n'importe quoi. Les plats s'enchainent, les bières aussi. Devant moi on parle japonais, à droite français et à gauche anglais. J'adoooore. Encore une fois, je me régale (au cas où je ne l'aurais pas encore précisé, je suis amoureux de la bouffe japonaise), même si cette fois quelques plats me surprennent, comme les beignets de cartilage de poulet (!). C'est le jeu, quand on commande n'importe quoi, il faut être prêt à bouffer n'importe quoi. La fin du temps imparti approche, et c'est évidemment là que D. nous annonce que tout plat non terminé doit être payé en supplément .... Fallait le dire avant ! Résultat, ça se refile les plats dans tous les sens, personne ne veut (peut) finir. Heureusement que C. et ses 62 kg sont là pour s'en charger (dsl C., trop tentant). Bref on parvient tant bien que mal à finir, direction Karaoké !

Je vais pas pouvoir comparer avec la France, vu que c'est ma première fois tous pays confondu. Ici, le karaoké se fait en groupe dans une petite salle. Un canapé, une table au milieu, un gros pavé avec toutes les chansons répertoriées, 2 micros et une TV au fond, c'est parti mon kiki ! Evidemment, en tant que guest star, on me demande d'inaugurer le bal. Je cherche des chansons en français, mais je n'en trouve pas (en fait il y en a, mais on les compte sur les doigts d'une main, genre Piaf, Gainsbourg ou Dassin). Finalement C. choisit pour moi, ce sera We are the champions de Queen. Bon OK. Je réalise vite que je ne connais que le refrain (c'est vrai pour 90% des chansons). Je m'en sors à peu près, de toute façon la grosse voix de C. couvre à moitié la mienne. Très vite, je me rends compte que je ne suis pas le plus timide. Les micros sont peu à peu monopolisés par C. D et L., les trois ténors français (et un peu par moi aussi, parce que je commence à y prendre goût hihi). Les chansons s'enchaînent, les 日本酒 aussi (Nihonshu, liit. "alcool japonais"; le nom qu'ils donnent ici au saké). J'ai la chance d'assister à l'interprétation très personnelle de みかんのうた par C., genre de générique japonais de Nicky Larson. Minuit approche, le dernier métro aussi, tout le monde rentre chez soi plein de musique dans les oreilles. Et plein de bon souvenirs aussi ... A quand le prochain ?

10 mai 2009

Sunday Baseball Sunday


Comme prévu, j'ai rencard ce matin avec K-san (cf. post du 29/04) pour assister à son tournoi de baseball pour gamins de 8 à 12 ans. C'est un petit tournoi de quartier, mais il y a quand même pas mal de monde. Son équipe ne joue pas avant 2h, je regarde donc les autres jouer en attendant. J'en profite pour apprendre les règles du Baseball, et jouer mon photographe sportif. Les gamins sont vraiment impressionnants, ils font vraiment pro. Déjà ils ont l'uniforme complet, mais en plus ils ont leur cri de guerre, jouent vraiment tactique et tapent la balle comme des boeufs. Avant de jouer, les Sumizu Fighters (l'équipe de K.) se font un petit casse croûte dans la pelouse. Je m"installe avec eux. C'est bien, ils vont me servir de cobayes pour tester mon japonais. Parler avec les gamins il n'y a pas mieux pour commencer, tu peux tester les phrases de base sans passer pour un c** (genre, "Bonjour, je m'intitule Ponyo, je suis français et j'aime les sushis"). Après avoir réussi à me faire bouffer un grain de riz tombé par terre (petits cons), les gamins se préparent pour leur match, et moi pour les photos. K. m'a prévenu, son équipe est de loin la plus mauvaise. Je comprends vite que ce n'était pas de la modestie, il se font complètement laminer. Pas grave j'ai quand même de belles photos. Vers 12h30, son fils Yo. (22 ans) vient me chercher pour aller manger chez eux.

En chemin, on croise sa soeur Yu. (20 ans), qui elle parle l'anglais comme Romain Duris (mal). Ils m'emmènent dans leur petit chez eux, une maisonnette typique japonaise. Et quand je dis typique, ça veut dire toute petite. La mère et la grand mère nous ont préparé des sandwiches (spécialement pour moi, ils n'en mangent pas d'habitude ...). Y. me sert d'interprète pour discuter avec la famille. Après le repas, Yo et Yu ont choisi de m'emmener visiter le château d'Osaka (enfin à mon avis l'idée ne vient pas d'eux). Parfait, je l'ai pas encore vu, et visiblement eux non plus. Let's go.




Premier ride dans une voiture niponne pour moi, direction le Osakajo. Le château est magnifique de l'extérieur, c'est une véritable citadelle, entourée d'eau et rempli d'espaces verts. On voit facilement qu'il a été rénové il n'y pas si longtemps. L'intérieur a un peu moins d'intérêt pour moi : je m'attendais à visiter un intérieur typique et bien conservé, à la place je tombe sur un musée en japonais et un ascenseur pour mon monter les étages. J'arrive quand même à obtenir qeulques infos auprès de mon interprète Yo. Le château a été construit par un certain Toyotomi Hideyoshi, connu pour être un des trois unificateurs du Japon à l'époque Sengoku (juste avant l'époque Sengohan). Le musée est donc entièrement en son honneur. Au dernier étage, on a une magnifique vue à 360° d'Osaka.En sortant, on passe devant la Time Capsule, qui comme le dit son nom, est une capsule temporelle. Elle a été construite en 1970 par  deux entreprises japonaises dont Matsushita (ancien nom de Panasonic pour ceux qui suivent). A l'intérieur, on a placé une centaine d'objets typiques du XXème siècle (montres, PC, etc...) avant d'enterrer la capsule 15m sous terre. L'idée est de la sortir tous les 5000 ans, et de conserver une trace des civilisations anciennes ... RDV donc en 6970. 

Après cette orgie culturelle, il est temps de compenser. On décide donc d"aller s'abrutir dans un Sega Center. Parmi tous les jeux débiles, Yu. (la soeur) insiste pour essayer un espèce de photomaton pour collégienne prépubère en plus évolué. On se fait donc mitrailler de photos, on passe 15min à customiser les photos à coup de fleurs rose bonbon. Tout ça pour que la grosse machine nous imprime un pauvre marque page 10x3cm. Pfff ...

Le soir, le père insiste pour m'inviter avec toute la famille dans un petit resto de quartier, où il font des spécialités au curry. C'est plutôt bon, enfin c'est du curry quoi.Il y a quand même une différence avec celui qu'on trouve en France. Chez nous, on sert du riz au curry. Ici ils servent du curry au riz. Ils en mettent tellement qu'on voit plus le riz ! On prend le dessert dans une glacerie du quartier, qui d'après eux fait les meilleurs glaces d'Osaka. Ils me conseillent la glace au thé vert. Attention le thé vert japonais n'a rien à voir avec celui qu'on connaît en France ! déjà il est vraiment vert, et il a un goût assez fort, très spécial, enfin il faut aimer. Mais la glace est effectivement très bonne, d'ailleurs l'endroit est absolument blindé de gens.

Voila, ma petite famille d'accueil me ramène chez moi, non sans galérer (au Japon, pas de nom de rue, ni de numéro !). Gros dodo en perspective, surtout qu'une semaine chargée s'annonce. A2m !

9 mai 2009

Robocup


A force de voir la pub un peu partout en ville, j'ai finalement craqué. Je suis donc allé voir la "Robocup Japan Open 2009 Osaka", compétition de robots organisé au Kyocera Dome (grand stade couvert de baseball, terrain d'accueil des Buffaloes). La compet' dure 3 jours, et aujourd'hui c'est la catégorie ..... junior. Moi qui venais voir de la robotique de haut vol, c'est raté. Mais c'est présumer un peu vite des talents des gamins japonais. Beaucoup de gens ont fait le déplacement, essentiellement des parents venus supporter leur progéniture. Il y a plein de thèmes différents, beaucoup de match de foot, mais aussi des concours de danse, d'orientation ou des stands d'inititation. Et les gamins sont tout simplement hallucinant ! En coulisse, une armée de minots gigotent dans tous les sens,  en train de programmer leur netbook, de bidouiller les cartes électroniques de leurs robots d'une compléxité vraiment bluffante. Après avoir vu ça, je vous le confirme, un diplôme d'ingé français en électronique ne vaut vraiment pas grand chose ici ...


J'ai quand même la chance d'assister à quelques démonstrations pro, dont vous trouverez quelques vidéos, d'une qualité médiocre certes, mais on comprend quand même ce qu'il se passe. J'ai raté la session danse de cette année, alors je vous balance celle de l'année dernière (bouuhhhh). 
Enjoy !


8 mai 2009

Sakkâ

Et oui il y a aussi du foot au Japon ! Panasonic pousse ses employés à faire du sport en fournissant le matos et les terrains. Ce soir, un pote essaye donc de m'intégrer dans l'équipe de foot. Apparemment il sont que dix, je devrais donc être le bienvenu. En fait c'est juste qu'ils font le tri au début de l'année, ceux qui ne sont pas assez bons dégagent ...

J'avoue être arrivé avec bon coq français, en me disant " de toute façon il savent pas jouer au Japon". Et bien mes gaillards, j'ai vite déchanté. L'entraînement est vraiment complet,  échauffement, exercices physiques, endurance, passes, contrôles, frappes, bref je suis un peu sur le cul. Pendant le match de fin, j'ai passé 20 min à courir après la balle. Les mecs sont vraiment trop forts ! Pour résumer je suis arrivé comme un marseillais, je suis reparti comme un parisien.

Bon au final, j'ai de la chance, ils sont ravis d'avoir d'avoir un étranger dans l'équipe. Il paraîtrait même que je joue pas si mal que ça ...

C'est donc parti pour 3 entraînements par semaine. C'est ça qui est bon !

5 mai 2009

Les vacances de Ponyo (Part I.2 : Kyoto & Nara)

Fin de vacances, deux jours à tuer, c'est l'occasion de refaire un petit tour à Kyoto, et pourquoi pas visiter Nara. Cette fois j'ai décidé de ne pas y aller complétement à l'improviste, j'ai donc imprimé un guide. En le lisant dans le train, je me rends vraiment compte de l'étendue de la chose, je vais donc me limiter à un endroit bien précis, à savoir les alentours de Gion. Ce quartier est un peu le centre ville traditionnel où on trouve beaucoup de maisons de thé, de restaurants et de petits théâtres. C'est vraiment un endroit très agréable, parcouru tout le long par un petit cours d'eau, comme le montrent les photos. En réalité, il est surtout connu pour être le quartier des geishas. C'est ici que beaucoup d'entre elles logent et se produisent (par "produisent" j'entends "animent les arts traditionnels japonais dans les banquets). Malheureusement on n'en croise presque jamais dans les rues, à moins d'être chanceux. La chance n'est pas avec moi aujourd'hui, tant pis, ce sera pour la prochaine fois ... 




Le lendemain, on décide d'aller à Nara avec S. Historiquement, Nara fut la première capitale du Japon. Elle est restée une ville très traditionnelle avec ses nombreux temples et sanctuaires. C'est également un des berceaux de l'art sculptural japonais, on y trouve beaucoup un bon nombre de  statues de Bouddha, notamment la grande statue du Todaiji Temple. Nara est aussi connue pour son grand parc en plein centre-ville, où des cerfs sauvages se balladent et dévorent tout ce que leur donnent les touristes. Malheureusement la pluie vient vite gâcher notre plaisir, et nous oblige à nous rabattre dans le centre ville moderne, où il y a quelques rues piétonnes couvertes et un Sega Center, centre de jeux vidéo arcade où on paye pour avoir un gros mal de crâne en sortant. Mais l'intérêt de Nara est ailleurs, vous l'aurez compris ...

3 mai 2009

Les Vacances de Ponyo (Part I.1 : Miyajima)

Lever 7h pour me rendre sur l'île de Miyajima. J'apprends en partant que mon voisin de chambre s'est fait volé 5000 ¥ dans son porte feuille pendant la nuit. Je m'en sors bien, sachant que j'avais quand même mon MacBook, mon appareil photo et mon argent au pied du lit. Bref, après 40 min de Streetcar et 10 min de Ferry, me voici à Miyajima. Et là c'est le coup de foudre ! Une petite île paradisiaque, où on trouve à la fois plage, montagne, temples, parc naturel, chevreuils à l'état sauvage (deers en anglais, je ne sais pas si ce sont des cerfs, des chevreuils, des biches ou des daims). C'est tout simplement un endroit magique, où je conseille à tous ces messieurs d'emmener leur dulcinée. Je ne veux pas gâcher ce moment avec des mots, donc allez voir les photos.
Entre temps, j'apprends qu'il n'y a pas de bus pour Osaka avant le lendemain midi, il me faut donc trouver refuge pour la nuit. L'idée de camper à l'état sauvage me traverse l'esprit, mais la fraîcheur de la nuit et l'escalade du Mt Misen (point culminant de l'île, plus de 500m) calment mes ardeurs, même si la montagne me récompense avec une vue magnifique sur toute l'île.

Finalement j'opte pour le plan de secours n°2, à savoir aller dormir dans un cyber café à Hiroshima. Ca va sûrement vous surprendre, mais sachez que c'est très courant au Japon! Les cyber-cafés sont bien mieux aménagés qu'en France. Pour environ 1500 ¥, on a libre accès pendant 9h à son compartiment avec PC, téléphone et au choix : fauteuil en cuir inclinable, sofa ou matelas. Autrement dit c'est fait pour. Il y a une bibliothèque immense de mangas et magasines en libre accès, boissons à volonté et on peut même prendre une douche pour 300 ¥. D'ailleurs j'étais loin d'être seul, le cyber-café était bondé de gens venus passer la nuit. C'est d'ailleurs un problème inquiétant au Japon : plus de 5000 Japonais sans domicile fixe, des travailleurs précaires âgés d'une vingtaine d'années pour la plupart, dorment quasiment chaque nuit dans des cybercafés.

Pour conclure cette excursion, je vous ai concocté une petite vidéo maison :