29 avr. 2009

Golden Week

Pour fêter ma première semaine de travail, rien de tel qu'une semaine de vacances ! Voici arrivée la fameuse Golden Week, principale période de vacances des Japonais,  qui arrive peu après le début de l'année (en avril au Japon). Pour moi, cette Golden Week arrive peut être un peu trop tôt. Trop fraîchement arrivé, je n'ai pas trop eu le temps de planifier quoi que ce soit. Sachant que ce sont quasiment les seules vacances des japonais, elles sont organisées longtemps à l'avance si bien que les transports et la plupart des hôtels et autres ryokan (auberge traditionnelle japonaise) affichent complet.

Je décide de passer les premiers jours dans le coin, et de partir plutôt pour la fin des vacances, pour avoir le temps de tout organiser correctement. Je me lance donc dans l'exploration d'Umeda, 2ème centre ville d'Osaka. Comment décrire Umeda en étant le plus fidèle possible... Umeda c'est ... égarant ? A la sortie du métro, c'est la panique totale. Je me retrouve au beau milieu d'une galerie sous terraine qui n'est rien d'autre que l'un des plus grands centres commerciaux du Japon ... le tout sur un seul étage, je vous laisse imaginer. Mais Umeda c'est aussi un pôle économique, un carrefour autoroutier immense, le point de chute des hôtels de luxe démesurés. Bref une jungle de béton complètement déroutante pour le petit provincial que je suis. Au passage, j'en profite pour signaler qu'Osaka est (de peu certes) plus grande que Paris en taille et en nombre d'habitants (et ça n'est que la 3ème plus grande ville du Japon, Tokyo est encore 3 à 4 fois plus grande ...brrr).

En cherchant un magasin, je tombe sur un monsieur en vélo, qui non seulement m'indique le chemin, mais se propose même de m'accompagner (avec un joli "My wife is waiting for me, but I don't care"). Le magasin est à plus de 20 min de marche, ce qui nous laisse le temps de sympathiser. K-san m'annonce qu'il entraîne une équipe de baseball de gamins de 12 ans, qu'il participe à un championnat dimanche prochain, et qu'il aimerait beaucoup que je vienne y assister. Why not ? Finalement, je trouve ce que je cherchais grâce à lui. Pour le remercier, je l'invite à aller boire un coup dans le quartier. Deux heures, une douzaine de takoyaki (les boulettes de poulpe, pour ceux qui suivent) et 4 bouteilles de Kirin (la bière locale) plus tard, nous quittons les lieux un peu émêchés. Malgré son insistance, je parviens à payer. Très honoré (les japonais estiment que quand un étranger vient au Japon, il est leur invité et qu'il ne doit rien payer), il promet de m'inviter à manger chez lui et de me présenter son fils et sa fille qui ont le même âge que moi. Et bim, un rencard dans une famille japonaise, j'ai gagné ma journée.

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